Les survivants se réveillent lentement, après quelques secondes de répit dans une salle où le froid laisse les pauvres lycéens perplexes . La température s'était réchauffée mais n'en était pas moins toujours aussi violente . C'est dans un grognement collectif que le monde se redresse lentement avec stupeur en apercevant le tas d'inconnus qui s'encerclait mutuellement .
Mais à peine avaient-ils le temps de se questionner sur leur position, ou bien leur entourage, que le Tonnerre frappe brutalement au loin, coupant la panique dans son élan . Un rire sinistre retentit doucement parmi le groupe, et c'est alors qu'une lueur bleuâtre adoucit la vue du monde . Une jeune fille, à la robe rouge, se tient devant eux, le visage caché par sa chevelure grasse et d'un noir profond . Ses mains libres se gigotent en l'air de manière innocente malgré le sang évident qui recouvre leur paume, et sur un ton amusé, la petite s'exprime gentiment ..

-Hé hé hé... Jouons à un jeu tous ensemble ! Vous voulez bien ? Super !

Elle ne laissait décidément pas l'avis aux gens . Mais qui sait si ce n'est pas plus mal... Comme pour mieux l'entendre, la pluie se fait moins bruyante et le Tonnerre s'atténue dans le brouillard omniscient .

-Les règles sont simples, on change de partenaire et on va le plus loin possible ! Et il y a deux équipes !

Soudainement, la fille arrête ses mimiques adorables et redresse ses cheveux d'un coup de tête inhumain dans le vide, ce qui laisse place à un regard terrifiant, qui part enfouir une terreur sans pareille au plus profond de l'être de chacune des personnes présentes .

-Vous, contre nous !

Finalement, la gamine éclate de rire . Un rire plus effrayant encore . Rien n'a jamais été aussi horrible que ce son... Subitement, cette même lueur bleue illumine à nouveau la pièce . La fille disparaît, accompagnée par son rire maléfique, et ne laisse qu'un doux murmure aux oreilles des gens .

-... Que le meilleur gagne...

Ma vue était encore trouble, ma tête résonnait, mes oreilles sifflaient, je tremblait, j'étais au sol, j'avais perdu toute mes forces, j'ai attendu encore quelques minutes pour que ma vue se rétablisse.. Est-ce qu'on est de retour..? Rentré chez nous..? Je releva la tête et regarda autour de moi.. Vu l'état de décomposition de l'endroit, je devais être encore coincé ici.. Avec.. Des personnes ? 3 ? Comment ça ce fait ? Karliah ? Ou est Karliah ?! Je ne la vois pas ! Elle devait pourtant être là, à côté de moi ! Elle n'est plus là ! Comment ça ce fait ?! QUI SONT CES GENS ?! 
Mais.. Quelque chose m'a attiré l'oeil.. Une.. Petite fille..? Ses habits étaient rouges et tout déchirés.. Elle avait les cheveux Noirs et gras.. Sa voix n'était pas normal.. Elle.. Semblait venir d'outre-tombe.. Comme la voix du téléphone.. Je tenais le journal intime dans ma main.. C'était ça qui a tout bouleversé..? Je pense pas..
La fille parle d'un jeu.. D'équipe ..? Mais c'est qui cette fille ?! Et.. Son rire ! Argh ! C'est affreux ! Elle est tout sauf humaine cette gamine ! Arf.. Ce n'est pas mon problème.. Je dois retrouver Karliah.. Et partir avant que ces gens ne se réveillent.. 
J'ai essayé de me relevé, mais mes jambes m'ont coupés et je me suis étalé au sol en lâchant un grognement.. Je vais devoir attendre qu'ils se réveillent pour m'aider ..? Rah..

J'ouvris doucement les yeux, ne comprenant clairement pas la situation. J'étais là, dans une salle de classe avec Emiko et puis tout d'un coup, POUF ! Plus rien, je me suis évanouis. Qu'est c'qui s'était passé ? Comment est-ce que c'étais possible ? Espérons au moins qu'Emiko soit toujours avec moi...
Une voix de gamine me fait tilter. Je me mis à me redresser vers cette voix. Une petite fillette aux habilles rouges et déchirés. Des cheveux dégueulasses et gras, d'une couleur pire que le noir qui envahissait l'école. Des équipes.. ? Vais-je devoir me battre.. ? À vrai dire, je me suis pris tellement de coups dans cette école, j'les ressens encore. Il faudrait que je me rétablisse pour pouvoir me battre et encore, j'pense pas que ce soit la solution. En attendant, je remarque 3 autres personnes aux alentours... DONT EMIKO ! Bon sang, elle est toujours là.. j'avais peur. L'une des personnes se mit à se lever, mais repris terre au moment même. Il semblait fatigué et blessé. Il fait froid, d'ailleurs. Ma respiration est glaciale. Avant tout, il faut qu'j'aille voir l'état d'Emiko. C'est la priorité en c'moment. Je décide de me lever doucement et me diriger vers elle, essayant de la distinguer à cause du noir. J'avais remarqué qu'elle était là, en effet. Mes yeux avaient pris habitude aux ténèbres de la salle. Bon, aller, je m'approche d'Emiko et m'accroupit devant elle. Elle n'est pas blessée.. heureusement. Je la secoue doucement, pour ne pas la brusquer au réveil, en lui murmurant à l'oreille. 

Emiko... réveille-toi..

Dans tous les cas, il faut trouver la solution pour partir d'ici et de serrer les coudes. Faudrait qu'je parte d'ici, avec Emiko, et vite.

J'essaye de me rétablir une nouvelle fois, ma tête.. Cette horrible résonnement n'est toujours pas passé.. Je ne sais pas par quel miracle, mais j'ai réussi à me mettre à genoux, mais la douleur m'empêche de faire plus, je me crispe, les mains plaqués sur la tête, c'est horrible.. Je ne peux me retenir de lâcher de petit grognement ici et là à cause de la douleur..
Une voix..? Ce n'est pas la voix de la fille.. Elle est masculine.. Entre deux gémissements, je regarde autour de moi.. Il y a un mec qui s'est levé et s'est dirigé vers une fille, couchée elle aussi.. Elle semblerait s'appeler Emiko.. Jamais entendu ce nom, mais bon.. Arf.. Je peux plus partir discrètement.. Et il semblerait qu'il n'a pas remarqué ma "spécialité".. Ma froideur doit se mêler au froid de l'établissement.. Il faut que je me fasse discret si par malheur, je venais à faire équipe avec eux..

Ma tête commence à se calmer, je peux me mouvoir, bien avec des difficultés, mais c'est déjà ça..
Je me lève petit à petit, manquant de m'écrouler à terre plusieurs fois avant de tenir sur mes jambes en titubant et en tremblant.. Ce "changement" n'a pas dû me faire du bien.. 
Je titube au mur le plus proche et m'affale dessus, essayant de reprendre ma respiration, mes yeux sont lourds.. Il faut que je me calme. Et vite.

J'ai ... Froid ... Il fait noir ... et ... Je ... 

Hein ! Qu'es qu'il s'est passé ? J'étais avec Sonnay ? Enfin je crois et puis je ne me rappelle plus de rien ... J'ai un trou de mémoire , mais se pourrais-t-il que tout ça n'est était qu'un rêve ? 

Mais oui ! L'école , les fantômes , les morts tout ça n'était qu'un rêve ou plutôt un cauchemar ! 

Mais pourtant j'ai toujours froid ... Et je suis au sol ? Quoi comment ? J'ai toujours froid et il fait toujours noir ...

Je me sens comme paralyser ... Comme si j'avais subi un violent choc , mais , chut ! Quelqu'un parle , une voix de fille de ... Petite fille je crois .

Je ne comprend pas trop ce qu'elle dit ... Je suis si fatiguée ... 

Je n'entend plus la voix , mais j'entend des pas ... Et je crois que quelqu'un est tombé ! 

Les pas recommence ... 

C'est la voix de Sonnay que j'entend ? Sonnay ?

Emiko ouvre doucement les yeux pour apercevoir Sonnay ...

Je vis qu'un homme était tombé, il semblait faible. J'étais méfiant. Suite à ça, je regarde Emiko. Elle commençait à ouvrir et elle semblait très fatiguée. Je souris lorsqu'elle pu m'apercevoir. Elle ne parlait pas et semblait totalement K.O.
J'étais absolument précipité. On doit sortir d'ici, et vite. Je fais en sorte de la lever, doucement. Je place son bras gauche autour de ma nuque. 

On part d'ici.. aller..

Je lui souris bêtement et doucement.

Ça va aller ?

Cette douleur.. Elle revient.. Elle.. Elle est horrible, je ne peux m'empêcher de lâcher des gémissements.. Tousser, comme si j'allais vomir, j'ai une boule dans le ventre, comme un stress ou un sentiment que je n'ai jamais ressenti.. J'ai envie de cracher, je me tiens la tête, je met ma main droite sur mon oeil (droit, hein.. ) mon autre main me sert à me tenir au mur.. Cette sensation.. Cette douleur.. Horrible, mon coeur bat vite et fort.. 

Pourquoi ça..? Pourquoi moi..? Pourquoi je suis ici ..? Pourquoi je suis ici . . . Avec.. Eux . . . ?
C'est de ma faute..? Non.. La faute Karliah..? Non plus, ni Miuna.. 
C'est la faute.. À Yumie ! Tout est de sa faute et de son.. STUPIDE CHARME !
Et pourquoi.. JE SUIS AVEC EUX ?!
Ils me tueront.. Ils viendront derrière moi et me poignarderont.. Ils vont me tuer.. Non.. Non . . .
Je les tuerais avant . . . Ils mourront avant moi.. Oui.. Si ils meurent avant moi . . . Ils ne pourront pas me tuer ! Héhéhé..... Mon couteau.. Vous aurez droit à la sensation que procurera mon couteau quand il passera dans vos jugulaires.. Oui.. Ils mourront.. ILS MOURRONT !
Mais.. Pas tout de suite.. Non.. Ce serait trop tôt.. Oui.. Quoi que.. Si je les tues maintenant.. Ils n'ont pas encore retrouvé leurs forces.. Ils sont encore sonnés.. Ce serait le bon moment.. Mais, j'ai encore mal moi aussi.. Attendons.. Oui.. Nous devons attendre.. Attendre le bon moment.. Nous.. Nous devons nous mêler à eux.. Les aider.. Oui.. C'est ça ! Les aider.. Faire passer ça pour.. Un accident ! Le.. Garçon en premier ! La femme sera plus facile après.. Faisons ça.. Et une fois qu'ils seront mort.. Je retrouverai Yumie.. Je la tuerai.. Puis, je retrouverai Miuna et Karliah.. Pour rester à jamais avec eux... Oui.. Faisons ça.. Tuons-les.. Tous..


Je laisse tomber ma main et la laisse se balancer dans le vide, je me décolle du mur, le regard dans le vide, la bouche entrouverte, laissant échapper un léger sourire malsain, ma froideur se fait plus ressentir, je pense qu'en me voyant comme ça, je ferais peur les premiers venus, mais ce n'est pas grave, je titube vers les deux personnes pour voir si je peux aider, j'ouvre la bouche pour parler, et là sors ma voix la plus sinistre qu'il soit.. Cet endroit me change.. Mais me change pour survivre..

Je peux . . . Vous aidez..?

J'entendais l'autre homme, il venait de nous proposer son aide. Je me mis à le regarder de haut en bas. Il est sinistre.. il m'a l'air fou et mauvais. J'n'ai confiance en personne à part Emiko ici même. Je secoue la tête de droite à gauche et lui répond doucement.

Non.. désolé..


J'attendais toujours une réponse de la part d'Emiko. Cet endroit, j'y était maintenant habitué. Je dois trouver une sortie, je n'perds pas espoir. D'après l'esprit, on peut pas. Je suis sur que si. Étonament, je garde espoir et courage. Bien que je me suis fais persecuter par une fille folle, la même fille que la toute à l'heure, j'arrive à garder mon calme. J'ai mal partout, mais ma priorité c'est d'enmener Emiko en sécurité. Elle m'a l'air fatiguée, épuisée et mal à l'aise. Je n'aime pas voir les gens souffrir ainsi, encore moins mes amis proches. J'attends donc une réponse d'Emiko, elle semblait être encore entrain d'réaliser qu'on est bien dans un cauchemar. Mais, j'étais là pour la réconforter et l'aider à rester en point. Il ne faut jamais perdre espoir..

J'essayai de ne pas m'énerver du refus de l'homme.. Mon plan risque de tomber à l'eau si il refuse.. Je ne peux me le permettre.. Il faut qu'ils acceptes..

Pourtant.. On s'en sortirai mieux à plusieurs.. On multiplierai par 3 nos chances de survie..
Vous savez.. Il n'y a aucune sortie.. Il semblerai qu'on est coupé du monde.. Coupé du temps.. Tout ce qui nous permettrais de sortir de cette école.. Semble figé..
Alors, autant nous serrer les coudes..

Après m'être redressé avec les pires difficultés après ce tremblement de terre d'une rare violence, je me suis redressé, avec les trois autres occupants de salle. Je ne reconnais pas Chikako. Ni l'autre horrible fille. Un mal pour un bien, pas vrai ? Hein ?

... mais il y a quand même une fille. Regardez moi ça. Du genre qui essaie de se la taper avec la petite jupe qui va bien. Ridicule.

Je me concentre ensuite sur les deux gars. Ils ont de la figure, c'est certain. Autre chose que ce squelette de Chikako, bien que celui au foulard me semble un peu gringalet. M'enfin. On ne peut pas tout avoir, je suppose.

Et il y avait cette petite fille aux vêtements rouges, que j'ai écouté en silence, encore hébété par ce qu'il venait de se passer. Elle venait de lancer un jeu. En équipe. Nous, contre eux ? Qui ça eux ? Et... je rêve, ou... elle était translucide ?! Exactement comme le type que Chikamasa et moi avons croisé à notre arrivée. Je n'aime pas ça. Elle n'avait pas l'air si sympathique, contrairement à ce vieil homme.

De leur côté, ils discutent, alors que j'observe les environs. L'endroit est toujours aussi pourri, mais quel tremblement de terre peut modifier nos positions sans endommager le bâtiment, au juste ? Ou est Chikako ? L'autre folle ? Ou suis-je tout court, bordel ?

Pourtant.. On s'en sortirai mieux à plusieurs.. On multiplierai par 3 nos chances de survie..
Vous savez.. Il n'y a aucune sortie.. Il semblerai qu'on est coupé du monde.. Coupé du temps.. Tout ce qui nous permettrais de sortir de cette école.. Semble figé..
Alors, autant nous serrer les coudes.. dit le type à l'écharpe.

Je le fixe un moment, m'interrompant dans mes fouilles sans réel but, avant de répondre, ouvrant la bouche pour la première fois en leur compagnie. Ma voix me fait l'effet d'un coassement sous l'effet du stress, mais elle doit être intelligible. Je pense. Ils ont l'air de comprendre, en tout cas.

- C'est débile, le gars à l'écharpe.

J'avais sous les yeux un authentique cadavre. Tuée d'un puissant coup de ce qui me semble être un couteau, au niveau de la hanche, elle git misérablement sur le sol. Sur son visage trône une expression dans laquelle se bousculent douleur, stupeur... et peur. Son agonie a du être longue, à en voir la blessure, profonde, mais pas assez pour en finir assez vite. Peut être même que son rein aurait été broyé sous le coup.

- J'pense qu'elle a dû se louper quelque peu, elle. Pas d'arme à ses côtés, et la position de la blessure... ressemble pas à celle qu'on se ferait pour se suicider. Elle s'est faite tuer. Si cette gamine était sérieuse... alors elle savait ce qu'elle dit, parce qu'ILS l'ont tué. Est-ce qu'elle pouvait y faire quelque chose ? J'en sais trop rien, putain...

Je fixe la fille. Elle est moche, dans la mort, mais devait ravissante quand la lumière de la vie brillait encore dans ses yeux.

Image de blessure:

- Restons ensemble... et c'est la boucherie assurée pour chacun d'entre nous. On aura l'ombre d'une chance d'être plus discrets si on y va seul, non ?

Je regarde Emiko. Elle semblait aller mieux et donc je peux la lâcher. Je décide de ne pas perdre de temps, elle semble avoir le même avis que moi et cela me rassure. Je décide de m'avancer avec prudence en avant. Des chaussures, des chaussures à perte de vue. Bon sang ! C'est n'importe quoi ! Des vestiaires peux-être.. ? Suite à quelques pas, j'aperçois un énorme trou, amenant sûrement au vide. Attends.. j'l'ai déjà vu ce trou.. MAIS OUI ! Quand j'échappais à la petite fille, j'avais remarqué ce trou ! Je sais maintenant que lorsque je tourne à droite, je peux monter au deuxième étage et si je vais tout droit, passant le trou comme je le peux, j'atteinds sûrement le couloir. Étant donné que j'suis aux côtés d'Emiko, autant lui demander son avis. Je décide de doucement lui murmurer à l'oreille en faisant sorte que les autres ne puissent entendre la conversation.

Écoute moi Emiko. Je sais plus ou moins où l'on se trouve. Si l'on tourne à droite, on peut monter des escaliers qui mènent à un deuxième étage. À part ça, si l'on arrive à atteindre l'autre bout du trou, l'on peut continuer ici, dans le rez de chaussé. On fait quoi ?

Je lui souris suite à mes dires. Je me sentais fière d'avoir de l'orientation sur ce point-ci. Bien que je n'l'avais vu qu'une fois, des choses ainsi ne s'oublient pas. Je n'pense ni à la faim, ni à la soif, plus qu'à sortir d'ici... avec Emiko.

(Rédigé maladroitement depuis un portable de type pourri : la syntaxe et l'orthographe pourraient en patir. Je corrigerai au plus vite !)

J'observe la fille, une expression satisfaite au visage. Je m'abaisse, prétendant regarder si je ne peux pas trouver le moindre indice sur elle, alors que le groupe continue ses discussions. Et quand je pense pouvoir échapper aux regards, je saute sur l'occasion. Ma main droite se referme en un instant sur sa poitrine. C'est mou. Mais quelle sensation ! On dirait presque que le contact envahissant de ma main curieuse lui plaît. Ou pas. Elle a vraiment une sale figure quand même. Je maintiens le contact encore un peu, saisi d'une fascination un peu morbide pour ce corps dénué de vie, quand je me calme enfin.

J'ai intérêt à ne pas avoir été vu, ou tout pourrait devenir presque... génant. Je ne sais pas s'ils m'ont surpris en tout cas. Je regarde le cadavre.
"Bientôt, tu seras toute à moi..."

Je me relève, presque fier de cet acte honteux pourtant, avant de répondre au type près de cette horrible fille comme si de rien était :

- Soit. Ne nous agressons pas. Mais retrouvez vous en travers de mes objectifs, et...

J'affiche un sourire fou.

- ... on vous ramassera à la petite cuiller...

J'étais assez surpris de la venu de l'homme.. Rah.. Il s'est réveillé au mauvais moment..
Ils ont le même avis : se séparer.

Se séparer ? Pourquoi ? Pourquoi se séparer ? Mon plan ! Ils vont me tuer ! Oh, non.. Non, ils ne me tueront pas ! Je suis bien plus intelligent qu'eux ! Je me fondrais dans le noir.. Quitte à me recouvrir de poussière le visage pour passer inaperçu.. Je me dirigerai derrière eux.. Et ils diront adieu ce qui leur reste de vie...


Le gars à côté de la fille parlait de ne pas s'attaquer entre nous pour le bien de tous..

Rah.. Ne pas s'attaquer ? Le bien de tous ? Ils me tueront dès qu'ils me verront, j'en suis sûr ! Je suivrai les deux en premier.. L'autre à l'air de savoir mieux se débrouiller seul.. 
Quant aux deux autres.. Je tuerai le gars avant.. La fille ne saura pas comment réagir car elle sera sous le choc.. Et j'en profiterai..


Je détourne mon regard des deux vers le gars solitaire à côté du cadavre et il se relève brusquement.. Il vient de foutre quoi ?
Il a l'air fou.. Et semble préférer se débrouiller seul.. Il s'en fichera si les deux crèves.. Ca m'arrange..


De même.. Mettez vous devant mon chemin.. Et je n'hésiterai pas à vous tranchez la gorge comme je sais si bien le faire.. J'ai une précision.. Chirurgicale..


Après avoir dit ça, je me suis dirigé vers la fille étendue sur le sol et je commence à l'inspecter pour en savoir plus.. A part une poitrine volumineuse, elle n'a rien de très intéressant.. Je m'intéresse maintenant sur sa blessure..
Si elle se serait suicidé, elle aura la trace de sang sur la main, voir le couteau avec elle, et ce n'est effectivement pas là qu'on se planterai un couteau pour se suicider.. Elle a due se faire attaquer.. 
Mais quelle idée de s'attaquer là ? Ce n'est pas un endroit pour tuer instantanément quelqu'un ! Même un idiot l'aurai su ! 
Le mec qui l'a attaqué a due vouloir la faire souffrir.. Hm.. 

C'est en regardant de plus près le cadavre qu'on peut remarquer l'appartenance de cette fille par rapport à sa tenue déchirée et ensanglantée . Les moins incultes sauront qu'il s'agit de l'uniforme féminin de la Kisaragi Academy . Pire encore, il est plus surprenant pour Keisuke de reconnaître à travers la terreur et la douleur, le visage de Konata Izumi . Malgré ses tendances morbides, la surprise prend l'avantage sur le Lycéen qui ne s'en est pas rendu compte .
Les idées se bousculent dans son crâne déboussolé, et ce n'est que maintenant qu'il s'en rend compte .

[KEISUKE PREND 10 POINTS DE DARKENING]
[NOTE : KEISUKE POURRA SE FAIRE DE TEMPS À AUTRE POSSÉDER PAR L'ÉCOLE DÈS MAINTENANT]


Lorsque Guild fouille le corps, il tombe sur la carte d'identité de la pauvre fille . Comme pour confirmer la folie de Keisuke, il y est écrit le nom "Konata Izumi" suivi du Lycée "Kisaragi Academy" . Le reste est tâché de sang . Quand ses blessures viennent à être examinées, il est clair que la mort de Konata fut rapide, mais au vu de la précision extraordinaire de la plaie, son décès fut quand même précédé par quelques secondes de douleur atroce .

Kisaragi Academy.. Konata Izumi.. Ce badge semble être récent.. Et vue l'état du corps, elle devrait êtres ici depuis pas longtemps.. Hm.. Kisaragi ? J'ai déjà entendu parlé de cet école.. Rien de vraiment anormal dans ce lycée.. Rah, pauvre gamine.


Je reste encore un moment à regarder le cadavre de la fille, quand mon attention est porté à l'homme juste à côté.. Il semblerait être déboussolé, il semblerait être.. Fou ..? Il fixe bizarrement le visage de cette fille.. 

Il a quoi lui ..? Pourquoi il fixe cette fille ? Hm..


J'alterne mon regard entre la fille et l'homme, puis..

Leur uniforme.. Serait-il de la Kisaragi Academy ? Il connaissait cette fille ? Ils ont fait le charme ensemble ? Possible..? Non.. C'est sûr.. Ils se connaissaient.. Il semblait déjà fou avant, je pense qu'avoir appris que sa camarade s'est faite tuer.. Hm.. Vaut mieux ne pas rester à côté de lui.. 


Je me suis levé et me suis écarté du corps, allant vers le couloir et m'appuyant contre le mur d'en face, fixant toujours le cadavre, j'étais intrigué par ce cadavre, il faut qu'ils partent pour que je puisse en savoir plus..

Emiko pénètre dans le couloir ...


Hum ... Mais je suis déjà venu ici ! Oh oui j'y avais rencontré Honoka , la vache j'ai l'impression que ça fait des mois que je ne l'ai pas vu et pourtant ça ne fais pas si longtemps ... 

Je me demande ce qu'elle devient ... Ah .. Ahahahahahahah ! Elle est sûrement morte , ah que c'est triste un jour on vit , un jour on meurt tel est le destin cruel d'un être humain 

Emiko semble afficher un sourire un peu malsain ...


Hum maintenant que j'y pense elle était en très mauvais état la dernière fois que je l'ai vu . Et je ne penses pas qu'elle est pu s'en sortir . J'ai une idée ! Je vais chercher son cadavre à travers l'école ...

Ca pourrait être amusant ... Du moins j'aurais un but ... Alors si ma mémoire est bonne elle s'est fait poignarder au premier étage je crois ... Donc c'est là que nous allons !

Pendant que je réfléchissait ferme , je n'avais même pas remarqué que Sonnay me parlais ! 

D'après ce qu'il dit il semblerait qu'il soit déjà venu ici tout comme moi mais il a une meilleure mémoire je suppose ... Partons vers la droite en contournant cette énorme trou et prenons les escaliers dont il parle . Avec un peu de chance on ira au premier étage puisqu'il me semble que nous sommes au rez-de-chaussée 

Montez nous permettra aussi de nous éloigner des deux autres ... Ils m'ont l'air fou ! J'ai vraiment envie qu'ils meurent ... Il faut s'en méfiaient ... Ils pourraient nous attaquer à tout moment , faut les semer ... 

Je murmure donc à Sonnay : 

Bien ! Allons à droite et gagnons l'escalier !

Sonnay sourit suite aux dires de la jeune gothique. Il ne prit pas plus de temps pour ouvrir la marche. Il lui fit signe de le suivre discrètement, pour que les deux hommes ne s'aperçoivent de notre disparition. Il lui adressa un bref geste de main, et se mit à marcher vers le trou doucement. Il longeait doucement le mur, caressant la poussière dessus de sa main gauche. Il prit le temps de vérifier très rapidement la solidité du mur, en poussant légèrement dessus. Il m'avait l'air solide, tout d'même. Sonnay commençait à réfléchir aux prochaines voies qu'il pourrait prendre avec Emiko. Ils allaient monter au deuxième étage, et puis.. ? Ce qui est sûre, c'est qu'il ne va pas prendre de choix, sans qu'Emiko en ait la conscience, il fallait lui faire confiance et se serrer les coudes. Après tout, Emiko et Sonnay se connaissaient déjà bien, c'était une bonne base. 

Comme il est écrit auparavant, Sonnay s'avance en longeant les vieux et poussiéreux murs.
Il s'abaisse, pour regarder le trou un instant avant de le longer, lui aussi. Emiko voulait qu'ils tournent à droite, comme il est "le guide", il s'avance le premier vers le couloir, se touchant la joue droite de la main gauche, celle-ci très froide, comme il aurait pu en déduire. 

Il tourne à droite et monte les escaliers, ceux-ci grinces beaucoup, espérons que les deux hommes n'aient pas entendu et continuent à vaguer à leurs occupations...
Il regarde derrière lui, voir si Emiko suivait bien et continue d'avancer.

Il ne semble pas très bien se souvenir de cet endroit, la seule chose qu'il a encore conscience de ce couloir, c'est qu'à l'infirmerie -dans l'une des portes du couloir- se trouve un monstre et sûrement deux cadavres.

Tu feras gaffe.. j'me rappelle d'avoir vu une sorte de monstre-fantôme dans l'infirmerie, tu veux aller l'inspecter ou on passe.. ?


Il tient un air très sérieux et plutôt masculin. Il se sentait comme dans l'obligence de protéger Emiko, étant donné qu'il était le mâle, il doit protéger la femelle. Par ailleurs, sa peau à blanchit, pâlit. C'est sûrement le manque d'air frais et de soleil qui fait ça, ainsi que la peur de l'endroit. Cependant, cette peur en question... et bien, il ne la montre pas. Si il devait s'acharner sur son sort, ça n'f'rait qu'empirer les choses et donner envie à Emiko de faire de même.

Sonnay était bien déterminé à poursuivre cette enquête à l'infirmerie. Emiko était d'accord pour qu'ils aillent fouiller rapidement l'infirmerie, espérons juste que ce fameux monstre-fantôme n'y soit plus, par pitié qu'il n'y soit plus.. Sonnay décide, avec Emiko, de rentrer dans l'infirmerie, bien évidemment, sa mémoire ne marche plus que pour cette école en cet instant, il se souvient de pleins d'choses ici. Les toilettes, l'esprit, la clef -qui d'ailleurs ne lui servait à rien en ce moment- l'infirmerie, la planche, la fille, les lycéens. Absolument tout ! D'ailleurs, en marchant, il semblait très silencieux, il ne parlait pas et justement, réfléchissait. Il ouvre doucement l'infirmerie, la porte grince doucement en l'ouvrant et cela ne fait que donner un air dramatique.

Une fois dans l'infirmerie, il regarde rapidement Emiko et essaye de voir si la bête était là. Dans le peu qu'il pouvait voir dans cette salle, il ne la voyait pas. Sonnay décide alors de rapidement fouiller les casiers de l'infirmerie, histoire de trouver de quoi se soigner certains bleues et petites ouvertures.

D'ailleurs, Emiko ne semblait pas avoir remarqué le fait que Sonnay soit blessé. Vers son épaule droite, une tâche de sang couvrait le tissu de ses vêtements.

Il cherche donc, de quoi pouvoir faire coaguler, tout lui servirait !

Hm.. d'ailleurs, si le cadavre d'Honoka était bien là, il ne l'avait pas remarqué, le noir qui envahit la pièce est vraiment désagréable pour lui. Mais bon, on sait pas faire mieux qu'ça.

Le silence règne dans la salle, Sonnay ne se décide pas à le couper, il est bien trop occupé à réfléchir aux événements précédents. Il semblait même encore plus courageux, comme si cette situation était maintenant habituelle. Son caractère avait pris un choc, il s'était endurcie, c'est clair de ce côté là.

En ce qui concerne Emiko, il était content de la retrouver. Ils pourront maintenant se serrer les coudes et pouvoir s'entre-aider. 
Sonnay semblait prêt à protéger Emiko.

Et aussi ! Les deux hommes de la toute à l'heure. Celui à l'écharpe semble bien décider à en finir avec Emiko et Sonnay si ils se croiseraient. Mais, Sonnay est bien décidé aussi à l'envoyer bouillir dans le néant des trous de l'école, il n'aurait pas le choix -bien qu'il le fasse à contre-coeur, c'est vrai-. Par contre, l'autre, semble déjà moins agressif. Espérons qu'il le reste...
Sonnay ne voulait pas tuer, il n'allait pas le faire ! Mais, il devait bien se défendre, le pauvre...
Il décide de ne plus penser à ça et d'essayer de penser au fait qu'ils ne s'affronteront pas avec les autres. Il faut rester positif dans de tels situation.

Je n'avais pas fait attention que le garçon et la fille sont partis. Enfin, jusqu'à ce que le plancher craque assez lourdement. Je me suis retourné et je pense avoir vu une silhouette monter..

Ils pensaient réellement être discret ..? Il suffit tout simplement de se demander où ils étaient passés pour remarquer qu'ils étaient partis vers l'escalier.. Ce serait bête de passer derrière ce mec, et drôlement stupide. Rester au Rez-de-Chaussez.. Ils sont obligatoirement montés, sinon, je les aurais vu.


Il me fallait choisir.. Et vite..

Les 3 ont l'air d'avoir vu énormément de choses.. Ce qui me manque ici, c'est l'expérience de l'endroit et du vécu.. Mais je vais vite passer cette écart.. Il me faut les suivre, hors de question de rester avec lui, il semble être bien plus dangereux.. 


Je reste un moment à regarder le cadavre.. L'homme semble être toujours sous le choque.. Je décide alors de m'écarter du mur et de me diriger vers l'escalier, sans faire spécialement de bruit, puis, je m'arrête devant l'énorme trou, le scrutant, restant tout de même sur mes gardes, pour éviter tout coup-bas venant de derrière moi.. Je regardais les 2 silhouette disparaître dans l'escalier..

-.. feras .. .. j'me..  d'avoir .. .. sorte .. mo..re-fantôme .. l'infirmerie, .. veux .. l'inspecter .. .. passe.. ?



Un Fantôme..? A l'Infirmerie ..? 


-Passons .. l'infirmerie ... .. prudemment .... .



Rah.. Ils vont y aller ou vont la contourner ? Rah... Quoi faire ? Que faire ? Les suivre, pour sûr.. Mais comment pourrais-je savoir où ils sont si je ne sais pas où ils vont ..? Et l'Infirmerie ? C'est où ? Hm.. Tout ce que je sais, c'est que c'est soit au premier ou deuxième étage. Je dois les suivre de prêt..


Il me suffit d'attendre encore un peu, le temps qu'ils montent les escaliers complètement..


Hm.. Bien, il me semble que ce soit bon.. Je longe alors le mur pour passer le trou et me dirige directement dans les escaliers, une de mes mains se trouve dans ma poche droite, là où se trouve mon couteau déjà ouvert, on ne sait jamais..
Je marche aux extrémités des escaliers pour essayer de ne pas faire trop craquer le bois des marches.. Mon poids assez léger, et étant seul, le craquement est bien affaiblis, mais bon.. Le plancher craque deux ou trois fois, le temps de monter, je ne pense pas qu'ils m'ais entendu. Surtout qu'à ce moment là, ils devaient êtres loin. 
Une fois les escaliers montés, je penche légèrement la tête pour voir deux silhouette s'avancer dans le noir.. Je décide alors de me mettre de la poussière sur le visage pour l'assombrir et passer du mieux que je peux inaperçus.. Je m'avance doucement pour éviter le moindre bruit. Puis, j'entend le grincement d'une porte.. Ils entrent.. Je m'avance peu, sans trop m'approcher, je peux légèrement entendre leur pas, je ne sais pas si ils parlent.. Attendons..