Note : Ce post étant rédigé sur mobile, il ne comportera pas de CG exceptionellement, et pourra éventuellement comporter des fautes d'orthographe.

Un choc brutal sur le sol. Des planches de vermoulues qui craquent et une horrible mélodie de rires (parmi lesquels se mêle une voix qui est comme... en trop ?). Voilà ce qui accueille Daïgoro alors qu'il reprend à peine esprit dans la Salle 1-A. Là ou personne n'aurait jamais dû poser les pieds...

Titre obtenu : Survivant maudit originel : Soyez le premier joueur à poser pied dans l'Espace Clos X !

Ma tête heurta avec violence le plancher.
Je gémis sous le coup. Qu'est ce qui... ? Je restai couché, à attendre. A quoi bon me relever, celui qui m'avait poussé me rejèterait au sol avec la même violence. Des éclats de rire fusèrent. Etrange, on me laissait tranquille d'habitude...

Cependant, je me rendis rapidement compte que quelque chose clochait. De un, il faisait noir. Et de deux, j'étais censé être avec un ami, en train de faire un de ses tours de magie à deux balles, dans un coin du préau du lycée. 
Je risquai un coup d'oeil devant moi. La vision de la classe délabrée me fit sursauter, et je ne pus m'empêcher de lâcher un cri effrayé.
- Oh BORDEL... Mais je suis où ?

Je me relevai d'un bond, me heurtant au rebord de la table derrière moi. Ça commençait bien... Je mis quelques minutes avant de m'habituer à l'obscurité, et pus enfin analyser pleinement la pièce.

Je ne comprenais décidément pas comment j'avais pu me retrouver dans cette situation. Face à moi se dressait le spectacle le plus horrible que j'ai jamais vu. On aurait dit que la classe - si c'en était réellement une - avait été désertée depuis bien longtemps. Et pire, qu'elle avait été attaquée. Les trous jonchant le sol pouvaient en témoigner (bien que je doute qu'un trou puisse parler).

J'avais mal partout. Ce mal m'empêchait surement d'y voir clair. Mais que faire ?
"Lorsque tu ne maitrise pas la situation, empêche la situation de te maitriser. Fais toi maître des lieux, et ensuite, agis". La voix de mon grand père résonnait à mes oreilles. Devenir maître des lieux... Je souris. J'avais une idée.

En rassemblant les tables et les chaises éparpillées sur le sol, je parvins à me barricader dans la salle de classe. J'étais fier de mon travail.

Vous l'avez surement déjà remarqué, et forcément expérimenté, lorsque l'on est très actif, on ne pense plus à des questions qui paraissaient essentielles peu avant. Et bien sûr, en redevenant passif, ces questions reviennent.
Mais où suis-je ?

Pendant que Daïgoro s'efforce de bloquer les accès de la salle, chose d'ailleurs peu efficace quand on note que les pupitres délabrés s'écroulent sur eux-mêmes, une lumière azurée surgit de la pénombre au fond de la salle. Sans qu'il ne s'en rende compte, cette lueur prend une forme plus humaine, plus petite, plus mince... Puis au fil des secondes, les détails apparaissent. Une peau grise virant au blanc morbide, une robe déchirée ici et là tout de rouge sang, de longs cheveux noirs et lisses, non sans l'aspect graisseux et sale que le temps leur apporte...

Finalement, une fois que cette étrange petite fille soit apparue, elle se retourne et fait retentir un petit rire. Les doux traits de son visage harmonieux laissent étrangement une froide impression de menace imminente...

-Hé hé hé... Jouons à un jeu...


Elle brandit alors une longue paire de ciseaux qu'elle tient grossièrement, un peu comme un couteau, et son sourire d'ange est décidément vraiment effrayant.

-Jouons à chat... Je suis le chat...

Sans attendre aucune réponse de Daïgoro, la petite fille marche lentement en sa direction. La pointe argentée de son arme se rapproche un peu plus du lycéen à chaque pas qu'elle fait.
Il faut s'en aller, et vite.

[DAÏGORO PREND 15 POINTS DE DARKENING]

À partir de maintenant, une poursuite s'engage ! Daïgoro est à 5 pas de Sachiko. À chaque post qu'il fera, et à chacun que le Maître du Jeu fera, Sachiko avancera d'un pas. Si la distance s'écoule avant que Daïgoro ne sorte de la pièce, alors il subira de gros dommages...

Contre toute attente, les barricades du lycéen se reforment d'elles-mêmes. Plus solidifiées par cette force surnaturelle et oppressante qui s'empare de la pièce, il sera difficile de passer au travers, mais pas impossible...

J'avais du mal à croire ce qui se déroulait sous mes yeux. Mais quel était cet endroit ?
Je reculai prudement, sans quitter la jeune fille des yeux. Ma jambe percuta un objet au sol. Un tabouret. Je souris.
 Brusquement, je brandis le tabouret, comme s'il s'agissait de l'arme la plus puissante sur Terre, avant de me rendre compte du ridicule de la situation.

Il fallait sortir de là, mais comment ? Ma barricade était visiblement impossible à défaire. Et c'était la seule issue...
A moins que... ? Une idée me vint. Je jetai un coup d'oeil derrière mon épaule ; la salle de classe comportait une seconde porte, quelques mètres derrière moi. Mais il fallait faire diversion...

- BANZAIIIIIIIII !
Le tabouret partit s'écraser sur la petite fille, et je m'élançai aussitôt vers la porte libre.

La disposition des meubles et les trous qui déforment le parquet rendent le passage vers la seconde porte périlleux. Daïgoro parvient à passer cependant les quelques pupitres qui n'avaient pas été utilisés pour sa barricade de fortune d'un simple bond, mais une autre surprise l'attend.

La porte lui claque au nez. Et elle semble décidée à ne plus bouger.
Quand le rire de la fille éclate, dévoilant finalement sa réelle nature psychopathe, Daïgoro se rend compte que le tabouret ne semble pas avoir touché sa cible. Comment est-ce possible ? Pourtant, il avait bien visé...

-Je vais t'attrapeeeer.....

Plus que 3 pas séparent la tueuse du lycéen.
(Aide généreuse d'outre-tombe : Sur son chemin vers la seconde porte, Daïgoro a pu noter une petite tâche brillante près des bureaux qu'il a passé.)

Je m'arrêtai brusquement, évitant ainsi de percuter la porte. Comment avait-elle pu se refermer ? Tant pis. Pas le temps de continuer. Elle approchait.
Comme sur un plateau d'échecs, je vis les déplacements qui m'étaient possibles sans prendre trop de risques. Elle n'allait pas me mettre échec et mat.

Je bondis sur le côté, projetai une table dans sa direction. Cette fois-ci, je vais l'atteindre. Elle ne peut pas esquiver tous mes lancers. 

Mais pas le temps d'admirer la table finir son trajet. Pas le temps de profiter de la tête que font les gens quand ils se rendent compte qu'ils vont prendre un coup et ne peuvent pas l'empêcher.

Je rebroussai chemin, espérant profiter d'un effet de surprise. Puis je repensai au miroir que j'avais aperçu en courant dans l'autre sens. Curieux pour un miroir de refléter une lumière aussi brillante alors que la pièce est quasiment plongée dans le noir... Etait-ce vraiment un miroir ?
Je m'en approchai, afin d'en apprendre plus sur ledit objet.